Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Chroniques sanglantes

Chroniques sanglantes
Publicité
28 octobre 2006

1398169_1_

Publicité
Publicité
28 octobre 2006

la rencontre

Une fois la nuit tombee, je suis partie, laissant derriere moi la victime de mon premier meurtre. Un meutre sans veritable passion, juste pour la subsistance. En me donnant sa vie, il me permettait de prolonger la mienne... Seulement, il ne le saviat pas!

Je me rationnais deja a cette epoque, nul besoin n'etait d'attirer l'attention sur moi... Et puis, il faut egalement souligner que je n'ai pas d'enormes besoins journaliers... Mais cela et une autre histoire.

Toujours est-il qu'avec cette premiere reelle victime; rats et autres rongeurs ne constituant à mes yeux pas de reels assassinats; je savais maintenant ma transformation totalement achevée. Je ne pouvais plus reculer, c'etait trop tard. J'avais scellé mon destin, pour l'eternité.  Ce que vous devez savoir c'est que jamais, en tant que mortels et donc repas potentiel pour les gens de mon espece, vous n'etes jamais à l'abris. Certain de mes "congeneres" se promenent en plein jour, ayant choisi une vie diurne avec ce qu'elle a comme avantage et desagrément... Il peuvent se mouvoir le jour sous les rayons de soleil sans que cela ne les emeuve plus que cela. D'autres, comme ceux de mon accabie, choisissent une vie nocturne, loin de toute lumiere, ce qui nous permet de n'etre demasqué qu'en de rares occasions et uniquement par des chasseurs experimentés. Alors, sachez le, vous n'etes jamais à l'abris de nos regards, jamais à l'abris d'etre choisi par l'un d'entre nous pour perpetuer sa vie... Alors mefiez vous!

Enfin, je me sentis alors libre, libre de mes gestes comme jamais je ne l'avais ete auparavant. Libre de tout et surtout, de toute conscience. Plus jamais je ne ressentirai de remorts ou de compassion pour un etre vivant, jamais. Avec la perte de l'ancienne moi, mourrai egalement ce qui avait fait de moi une humaine a part entiere: les sentiments. Mon ame s'etait envolee avec ma mortalité. Ce n'en etait que mieux car a quoi bon vivre une eternite si c'est pour le faire rongé par le remort ou le regret... Plus aucune attache, voila ce qui fait ma vie depuis ce jour funeste...

Ainsi, à la fois mon mental, mais egalement mon apparence physique furent profondemment modifiés par cette ultime transformation. Mon coeur qui jusqu'a present n'avait cessé de battre s'arreta. Il ne redemarr que lorque je lui procurai le fluide necessaire a son fonctionnement. Ma peau devint de plus en plus pale a mesure de la nuit. Mes veines etaient visibles sous elle, tellement elle etait devenu fine et delicate. UNe peau de mort-vivant en realité. Mes ongles cesserent de pousser et resterent a une longueur convenable, a la fois au yeux des mortels, mais egalement pour l'usage que j'en ferai parfois; il en etait de meme pour mes cheveux. Deja blonds, ils prirent une teinte que je ne leur connaissais pas encore. Ils reconquerirent la blondeur de l'enfance, celle de l'innocence et de la purete, un blond presque blanc qui prvoquerai chez mes pairs a la foisla fascination et la crainte des propheties. Mes yeux ensuite, furent profondemment affectes par ce changement. Il se colorerent d'un vert  incandescent, d'aucun diront qu'ils brillent des flammes de l'enfer. Ils avaient un pouvoir hypnotique insoupconné. Un simple regard au fond de mes prunelles et mes victimes sont instantanemment en mon pouvoir. Mais leur tranformation de s'arrete pas la. Ce que je croyais impossible fut alors un jeu d'enfant pour moi. Patout ou mon regard se posait, je voyais comme en plein jour, avec un peu de concentration; et surtout d'entrainement, je pouvais, a travers une epaisseur assez consequente, distinguer des sources de chaleurs... Et ainsi, mes proies. Mon aquite audive en fut egalement bouleversee, plus aucun bruit n'avait de secret pour moi, j'entendais au mieux a pres de trois kilometres lorsqu'aucun bruit ou bruissement proche ne perturbe mon ouie. Et mon odorat, que vous dire si ce n'est que j'ai perfectionné ma traque grace a lui... Aucune vitime, meme traquee durant des heures, ne peut m'echapper.

Oui, assuremment, je n'etais plus la meme, j'etais bien meilleure, bien plus habile et concentree, bien plus secrete et envoutante, j'etais devenue un etre supreme. Certains ne voient en moi qu'une abomination de plus, tout droit sortie des enfers... Mais c'est qu'ils n'ont jamais rencontré un vampire de mon clan.

Je venais par ce meurtre, de rencontrer celle que j'etais reellement et qui n'attendait que l'heure et le bon moment pour se manifester. Le désir de retrouver Thomas brulait toujours au fond de moi, mais ce n'etait plus pour le tuer que je voulais maintenant le trouver, mais plutot pour le remercier et embrasser la vie extraordinaire qu'il venait de m'offrir sans que je n'en eux la plus petite idee.

Aujourd'hui encore il m'arrive de me poser des questions, de me demander qu'elle aurait ete ma vie si je n'avais croisé son chemin,mais aucune perspective ne s'offre à moi ce qui me conforte dans l'idee de c'etait bien la mon destin et nul autre.

Enfin, toujours est'il que cela faisait peu que j'etais ce que j'etais et je ne connaissais aucun autre etre semblable a moi qui put m'aider et m'apprendre ce qu'il y a avit a savoir sur ma condition. Il fallait donc que je trouve au plus vite l'endroit ou se terraient ceux qui m'etaient a la fois si familier et si lointain. Je devais trouver mes freres...

11 octobre 2006

le changement

Je n'ai pas mis longtemps à accomplir mon terrible dessein. Le corps humain est fait de telle maniere qu'il s'adapte à tout. Deux nuits suffirent pour que ma transformation soit complete. 

Une fois toutes mes dispositions prises, je me suis lentement immergee dans le monde des tenebres, le monde de la nuit. Je m'imaginais pas alors que sous le regard eternel de la Lune se jouaient autant de drames. La douleur et la peine sont maitres sous les etoiles. Plus aucune lueur d'espoir ne subsiste une fois que l'on s'est engagé sur la voie des ombres.

Je passais alors toutes mes nuits à errer sans veritable but, sinon celui de parfaire ma vengeance. Chaque nuit ma haine legitime envers Thomas ne faisait que s'accentuer, ateignant parfois un paroxisme que je ne soupçonnais meme pas. Mais, le trouver ne paraissait pas si simple.

Je ne faisais partie d'aucun clan, je n'avais aucun allié susceptible de me venir en aide. Mes investigation, je devais les mener seule. Les membres d'un groupe de "noctambules", comme moi, deja bien plus ages, me mettaient sans cesse des batons dans les roues. sans doute ne voulaient-ils pas que je retrouve mon sire, ce saigneur qui avait fait de moi une abomination.

Pourtant, malgré leurs efforts incontestés pour entraver mes recherches, j'appris par un jeune squatteur punk que Thomas, connu dans la ville sous le nom de Raven, était parti quelques jours auparavant pour Lille. J'avais le lieu. Il ne me resté plus qu'à trouver le moyen de m'y rendre.

Ce ne fut pas chose facile car les trains de nuits, beaucoup moins contraignant et couteux que les autres moyens de locomotion, raliant la cote à la metropole lilloise n'etaient pas si nombreux. J'ai tout de meme reussi à en degoter un qui puisse me mener vers ce but ultime que je m'etais fixé: abattre mon Sire.

Lorsque je mis le pied pour la premiere fois au sein de cette ruche, de cet endroit presque insensé qu'est Lille, je me suis sentie submergee par un etrange sensation. Je savais ne pas etre la seule à connaitre mon sort malheureux. D'autres, peut-etre beaucoup d'autres meme, etaient dans la meme situation que moi. C'etait indeniable. Je le sentais au fond de mon etre, un peu comme si j'etais atirée par eux, qu'un lien invisible nous unissait dans la non vie...

L'odeur nauseabonde des rues, les relants de pisse qui s'echappaient de certaines ruelles me soulevaient le coeur. cette ville dont je n'avais entendu que du bien, ne m'offrait qu'un visage degrade et presque malsain. Je n'enviais en rien le sort de tous ces pauvres zombies obligé par la force des choses de rester en ces lieux. Lille n'avait rein de bon à m'apporter et cela, je le sus à peine arrivee.

Avant de continuer mes investigations, il me fallait absolument trouver un abrit où je puisse me refugier lorsque le besoin s'en ferai sentir. Mais c'est à l'inconnu total que je m'opposais alors. Où trouverai-je cet endroit improbable alors que cette ville ne semblait pouvoir ne m'offrir qu'insecurite et danger permanent. Je decidais donc de prendre les choses en main et de trouver quelqu'un chez qui passer la journee. Au moins une journee... un bref repis en realite!

Il m'a simplement suffi de seduire un pauvre type à la terasse d'un café et le tour était joue. Il m'a emmene chez lui et là, les choses ont suivi leur cour... C'etait le simplicite meme. Pourtant je savais ne pouvoir faire cela chaque nuit. Il me fallait un endroit bien à moi, un lieu où je pourrai etablir mon antre. Et pas question de squatter! Il me fallait rester dans la legalite, au moins pour un temps!

11 octobre 2006

Cette image en dit long sur ce que je suis

10471_1_Cette image en dit long sur ce que je suis devenue... Un etre des tenebres, ne sortant de son antre qu'une fois les derniers rayons du soleil disparus. Autrefois j'aimais me mouvoir sous le soleil, me rechauffer sous ses rayons, mais depuis cete rencontre fortuite, rien n'est plsu pareil, mais je me repete!

Ce soir là, sur la plage, ma vie a veritablement basculee. Lorsque j'ai voulu remonter pour rejoindre la digue et m'engager dans les rues devenues sombres des premieres heures de la nuit, mais une silhouette masculine, assise sur un banc, retint alors mon attention. Je ne l'avais jusqu'alors pas remarqué, mais lui, n'avait pa manqué de me voir.

Cela faisiat plusieurs minutes qu'il n'avait de cesse de m'observer. Son regard, un si beau regard, envoutant, magnetique... et pourtant glacial à la fois. Ce regard a laissé une trace indelebile sur mon âme pour le reste de ma vie, et cette trace est encore bien presente aujourd'hui.

Je prefere ne pas m'etendre sur les details, details qui finalement ne regardent que moi. Toujours est-il que nous avons passé une grande partie de la nuit à discuter, de tout et de rien. Puis, nous prîmes rendez-vous pour le lendemain, à la tombee de la nuit, au meme endroit.

Nous étions tous les deux face à l'océan, seul devant cette immensité. La mer m'a oujours fasciné, et à cet instant là, j'étais heureuse de ne pas être la seule à m'extasier devant sa beauté et sa force. Thomas était vraiment sur la meme longueur d'onde que moi. mais ce que j'allais decouvrir de lui allaitme chanG pour toujours.

Nous sommes allés chez lui, quelques heures plus tard, heures qui m'avaient paru secondes. Nous avons fait l'amour. C'était un moment à la fois plein de tendresse mais egalement emplis d'une force invisible. Comme un combat que se livrent les corps des deux amants sachant pertinemment que ni l'un ni l'autre ne peut le remporter... Et pourtant, durant ces instants magiques, j'ai sucombé. Je me suis livrée à lui sans retenue, sans pudeur. Je l'ai laissé penetrer mon corps et mon ame, ne sachant pas veritablement ce qui allait advenir de moi par la suite.

Ce qui était pour moi magique et incroyable n'était pour lui qu'une occasion de plus d'afficher une nouvelle victime sur son tableau de chasse. Ce garçon qui m'était apparu comme un etre doux et sensible se transformerait bientot en un monstre abjecte et detestable. La pire vermine que l'on puisse croiser un jour sur cette planete qui devrait porter le nom d'enfer.

Car l'enfer j'allais bientot le connaitre. Pour le rejoindre, j'avais du perdre mon innocence, etre pervertie jusqu'au plus profond de mon ame, et nourrir ainsi un irresistible desir de vengeance...

Une fois de plus, je vous passerai les details incipides de cette aventure, mais pour contrer l'etre abominable qui m'avait transformé, je devais a mon tour jouer son jeu et devenir, tout comme lui, un noctambule accompli.

10 octobre 2006

au commencement

Au commencement, puisque, comme toute chose cette histoire a un commencement, j'étais comme vous. Errant sans but à la surface de cette planete, dans un monde et une societe qui n'avaient de cesse de me decevoir.  Mais aujourd'hui cette realité n'est plus.

Un soir, alors que je me promenais tranquillement le long de la plage; seule avec ce moi interieur qui me torturait et continu encore maintenant d'ailleurs. Je me souviens du vent qui courrait dans mes cheveux et sur ma peau comme autant de doigts caressants sur le corps de son amant.  Je me livrais litteralement au paysage, souhaitant faire corps avec lui, ne desirant rien d'autre que de me fondre en son sein et disparaitre à jamais, devenir fleur d'écume.

C'etait une epoque où quoi qu'il advienne autour de moi, rien ne pouvait me satisfaire, tout me paraissait illusion, douce chimere avant la deception finale qui ne ferai que meurtrir un peu plus ce petit etre sans but, deja à fleur de peau, que j'etais devenue. Il me fallait quelque chose ou quelqu'un pour me sortir de cette torpeur quasi lethargique dans laquelle je m'etais lentement plongee.

Et cet echapatoire allait arriver, s'imposer à moi de la maniere la plus anodine qui soit, sous les traits d'un individu aussi terrifiant que fascinant, celui à qui je dois mon salut et egalement l'etre qui a causé ce que mes parents appelaient alors ma perte...

Mais ceci est un terriblement longue histoire...

Publicité
Publicité
Publicité